Des activités de meunerie, sont recensées sur la Tiretaine, à l'est de la ville, dans le quartier de la Pradelle.
En remploi dans l'aménagement de biefs de dérivation de la Tiretaine au Bas-Empire (fin du IVè siècle), une quinzaine d'éléments de meules rotatives en grain ont été découverts. Elles sont de roches (roche volcanique ou grès) et de tailles diverses. La plus petite meule atteint 40 cm de diamètre et la plus grande le double. Ces éléments indiquent la présence de plusieurs moulins probablement situés à proximité.
Les meules de La Pradelle correspondent aux parties fixes de moulins (meta). De forme tronconique, la meta repose sur une base circulaire. Sur la meta tourne le catillus, double cône creux, actionné par des hommes ou un âne au moyen d'un axe en bois. La partie supérieure sert d'entonnoir, alors que la partie inférieure permet de moudre le grain. Une fois la partie basse du catillus usée, on pouvait le retourner et ainsi utiliser l'autre côté.
Des activités de meunerie, sont recensées sur la Tiretaine, à l'est de la ville, dans le quartier de la Pradelle.
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Depuis le début de l'âge du Bronze, vers 2000 ans av. J.-C., le métal est recherché et les objets abîmés ou désuets sont récupérés en vue de refonte.
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Le bois et le cuir sont parfois retrouvés, grâce à deux facteurs favorisant leur conservation : l'eau et l'absence de contact avec l'oxygène.
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En plusieurs points de la ville, notamment sur la sortie sud, des indices d'activités de métallurgique sont recensés. Ils sont souvent discrets et réduits à la présence de nodules et de scories.
La métallurgie est représentée en bordure de l'axe sud (26)1, rue du Mont Mouchet par la présence discrète de nodules (27)2, dans le secteur de Jaude (28)3 et sur la place de la Victoire au sommet de la butte (29)4 et au sud5.
Victoire : plusieurs creusets de petites dimensions ont été recueillis place de la Victoire. Ils sont liés à la fabrication de petits objets de 100 à 200 gr en alliage cuivreux (présence d'amas de sels de cuivre à l'intérieur des creusets). Au début du Haut-Empire, un atelier de petite métallurgie fabriquait donc des éléments de parure (fibules, bagues, bracelets, épingles…), ou les petits objets de la vie quotidienne (cuiller, manches de couteau, clochettes, clefs, anneaux, outils…)
Illustration : Peinture murale de Pompéi les amours orfèvres (cliché Florence Monnier)
/ photo des creusets à faire /
petits objets de la vie quotidienne : fibules (source des roches et pont de naud (à dater
1 av. Marx Dormoy, ea 63113-
2 36, rue de Montmouchet, ea 63113-1613.
3 Place de jaude, Parking du Grand pavois, ea 63113-775.
4 Place de la Victoire, ea 63113-2149
5 angle des rues Kessler/Ledru/Raynaud (16).
Les traces d'activités de potiers sont ténues à Augustonemetum. En centre ville deux fours de potier sont localisés dans l'ancien jardin botanique, ainsi que des moules et des zone de rejet rue Vercingétorix. Des témoins similaires existent en périphérie ouest (Le Changil) et sud-est de l'espace urbanisé.
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