Traditionnellement, la ville aurait été créée lors de la fondation de la voie d'Agrippa Lyon/Saintes reliant la capitale des Gaules (Lyon) à Saintes, capitale de l'Aquitaine.
Cette voie est mentionnée par Strabon (géographie IV VI 11) et figure sur la table de Peutinger. Elle aurait été fondée par Agrippa alors lieutenant d'Auguste, à une date demeurant imprécise mais qu'on attribue à son second séjour en Gaule, en 20-19 av. J.-C. Daté de 45-46 ap. J.-C., Le milliaire d'Enval indique que la voie a été terminée ou réparée à cette période. Dans l'état actuel des recherches, les témoins d'occupation précoce (artisanat, voie, funéraire, aqueduc, sans oublier le sanctuaire de la source des Roches...) ainsi que le monnayage ne contredisent pas cette hypothèse sans toutefois attester véritablement la présence d'une ville à cette époque. Il faut en effet sans doute compter une à deux générations pour que les élites locales quittent les sites d'oppida pour s'installer définitivement à Augustonemetum.
La topographie particulière du site, mais aussi la présence sous-jacente de l'eau ne sont pas innocentes dans le choix du lieu d'implantation de cette ville pourtant en retrait de l'Allier. L'opportunité était belle de mettre en scène la ville centrée sur sa butte, en plaçant des lieux de culte sur les différents reliefs alentours, le tout présidé par le temple de Mercure au sommet du puy de Dôme.
Comme l'indique son nom, Augustonemetum « sanctuaire d'Auguste », un sanctuaire a joué un rôle dans la genèse de la ville. Dans l'état actuel de la recherche, l'unique témoin contemporain de la période augustéenne est le sanctuaire de plein air de la Source des Roches à Chamalières, connu pour l'exceptionnelle série d'ex-voto qu'il a livré. Cependant, on ne peut exclure qu'il fasse référence au premier temple situé au sommet du puy de Dôme ou à un autre temple d'Augustonemetum encore non identifié.
Traditionnellement, la ville aurait été créée lors de la fondation de la voie d'Agrippa Lyon/Saintes reliant la capitale des Gaules (Lyon) à Saintes, capitale de l'Aquitaine.
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La création d'une ville nécessite en préalable une parfaite connaissance du milieu et de ses ressources. La construction d'un édifice public est en soi une vaste entreprise qui met en oeuvre des compétences humaines et une chaine d'activité : ouverture de carrière, déboisement, voie de chantiers, transport, acheminement, construction de fours métallurgiques, de fours à chaux, de fours à terre cuite, de charbonnières...
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Deux systèmes d'orientations ont été mises en évidence, l'un NS/EO, sur la butte, déterminant des îlots rectangulaires d'environ 110 m par 90 m; l'autre oblique, dans le secteur ouest. Ce dernier est contemporain de la phase de réaménagement que connaît la ville au milieu du second siècle de notre ère.
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Dans les villes romaines, l'eau était très présente sur le domaine public (thermes, sanctuaires, latrines, fontaines) et dans les maisons (puits, thermes privés, bassins...).
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Des quartiers résidentiels se sont développés sur les versants de la butte aménagés en terrasse dès le début de l'Antiquité. Le plus important est celui qui occupe le versant oriental. Un autre quartier est identifié sur le piémont sud.
Les domus ou demeures de style, s'installent généralement en bordure du quartier monumental. Elles traduisent la position sociale de leurs habitants, notables de la ville et leur degré de romanisation, comme en témoigne la richesse des parures et des décorations.
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