

Source : BD alti et SCANN 25 IGN 2000. DRAC Auvergne. © Yannick Rialland


Les sources sont figurées par des points rouges (sources vérifiées) et noirs (non vérifiées)
© Céline Drouillat


Deux concentrations importantes se distinguent : à l'ouest, Augustonemetum et à l'est, Lezoux, célèbre pour ses ateliers de potiers. Les temples sont figurés par des triangles rouges.
Carte archéologique DRAC Auvergne © Nathalie Arbaret


Vue de l'est. Au premier plan devant la commune du Cendre, l'Allier et l'oppidum de Gondole occupé par un château. L'agglomération clermontoise s'est développée au pied de la chaine des puys avec son puy de Dôme, culminant à 1465 m d'altitude. La cathédrale de Clermont-Ferrand est visible à droite, situant la butte centrale de la ville. A gauche, une petite butte est dessinée par l'ombre : il s'agit du puy de Montaudou, au pied du puy de Gravenoire, visible sous le puy de Dôme. © Hélène Dartevelle


Dans le dernier tiers du I siècle ap. J.-C. ou au début du siècle suivant, la villa est construite sur les vestiges d'un premier habitat gallo-romain. Elle s'inscrit à une cinquantaine de mètres de la rivière dans un rectangle de plus de 24 000 m ceint par un mur de clôture. A l'intérieur, l'espace est partagé entre la pars urbana à l'ouest et la pars rustica à l'est, organisées de part et d'autre d'une grande cour. Ce type de plan en U est très répandu, notamment dans le centre et le nord de la Gaule. Dès l'origine, tous les bâtiments sont construits à la romaine: les murs larges, bien fondés et maçonnés au mortier sont aptes à supporter des étages. Mis à part des réaménagements successifs de la résidence principale, la villa ne connaîtra pas de modifications majeures jusqu'à son abandon aux IV -V siècles.
Beaumont, Champ-Madame. Fouille AFAN 2000, Guy Alfonso © Pascal Combes


Les bains sont situés dans la partie sud du bâtiment résidentiel.
Beaumont, Champ-Madame. Fouille AFAN 2000, Guy Alfonso © Guy Alfonso


Beaumont, Champ-Madame. Vue de l'ouest. Emplacement de l'actuel magasin Botanic. Fouille AFAN 2000, Guy Alfonso © Philippe Bet


Beaumont, Champ-Madame. Fouille AFAN 2000, Guy Alfonso © Alain Wittmann


Les petitis défunts ont été ensevelis, préalablement déposés dans des coffres en bois comme ici ou des récipients en terre cuite. Ils sont parfois accompagnés d'offrandes, majoritairement constituées de vaisselle en céramique.
Beaumont, Champ-Madame. Fouille AFAN 2000, Guy Alfonso © Ulysse Cabezuelo


Dans les environs d'Augustonemetum, ll faut imaginer un paysage entièrement modelé par l'homme, où les cultures céréalières et la vigne laissent peu de place à la forêt. La variété des terres et la présence de la rivière, conjuguées à la proximité de la capitale constituent ici des atouts indéniables à une implantation humaine. Le bassin de Clermont est occupé par un réseau dense de villas espacées de 1 à 3 km, à la tête de vastes domaines agricoles relayés par des établissements ruraux plus modestes. Elles sont la propriété d'aristocrates qui se partagent l'espace et le pouvoir autour du centre politique de la cité des Arvernes.
Au premier plan à droite, la villa de Champ-Madame à Beaumont en bordure de l'Artière. A gauche, une ferme et des thermes, probablement sous la dépendance de la villa. Conception, H. Dartevelle et G. Alfonso. Illustration, André Bravard © DRAC Auvergne


Le secteur nord-ouest de la résidence principale qui abrite une série de pièces aux sols en terrazzo (béton), est identifié comme le corps de logis principal.
Beaumont, Champ-Madame. Fouille AFAN 2000, Guy Alfonso © Guy Alfonso


Implanté à quelques centaines de mètres de la villa Champ Madame, un second habitat s'organise autour d'une grande cour bordée de portiques. Sa durée d'occupation est sensiblement identique à la villa, cependant en l'absence de bains et de décor luxueux, il s'apparente davantage à une grosse « ferme » qu'à une villa. La découverte à proximité d'un édifice thermal isolé, suggère l'existence d'autres fermes » dans le secteur. On peut supposer que ces habitats plus modestes appartenaient au domaine de la villa de Champ Madame.
Beaumont, Artière-Ronzière. Fouille AFAN 2002, Guy Alfonso © Guy Alfonso


Beaumont, Champ-Madame. Fouille AFAN 2000, Guy Alfonso © Hélène Dartevelle


Le bâtiment résidentiel initial de la villa est très mal connu. Il subit des transformations au IIe s. Les différents corps de bâtiment s'organisent autour d'un péristyle et d'une cour de service. Ce type de plan centré qui se rencontre dans de nombreuses régions de Gaule, était déjà illustré en Limagne par des photographies aériennes.
Beaumont, Champ-Madame. Vue du sud. Fouille AFAN 2000, Guy Alfonso © Philippe Bet


Beaumont, Champ-Madame. Fouille AFAN 2000, Guy Alfonso © Guy Alfonso


La villa de Champ-Madame à Beaumont en bordure de l'Artière. Conception, H. Dartevelle et G. Alfonso. Illustration, André Bravard © DRAC Auvergne


Beaumont, Champ-Madame. Fouille AFAN 2000, Guy Alfonso. Exposition réalisée à Beaumont en 2004. © Hélène Dartevelle


Clermont-Ferrand, les Patureaux. Fouille AFAN 2001, S. Saintot et J.-F. Pasty. © Philippe Alix


Clermont-Ferrand, les Patureaux. Fouille AFAN 2001, S. Saintot et J.-F. Pasty. © H. Dartevelle


Clermont-Ferrand, les Patureaux. Fouille AFAN 2001, S. Saintot. © H. Dartevelle


Clermont-Ferrand, les Patureaux. Fouille AFAN 2001, S. Saintot et J.-F. Pasty. © H. Dartevelle


Clermont-Ferrand, les Patureaux. Fouille AFAN 2001, S. Saintot et J.-F. Pasty. © H. Dartevelle


Vue aérienne du nord est. Clermont-Ferrand, Les Patureaux. Fouille AFAN 2001, S. Saintot et J.-F. Pasty © Sylvie Saintot


Gravure rupestre de Valtorta (Levant espagnol). D'après Obermaier et Wernet 1919 (Rozoy 1997)


Clermont-Ferrand, rue des 4 Passeports.Fouille AFAN 2000, Sophie Liégard © Hélène Dartevelle


Clermont-Ferrand, rue du Clos Perret. Sauvetage urgent 1973, DRAC Auvergne. © J.-P. Daugas


Clermont-Ferrand, rue des 4 Passeports.Fouille AFAN 2000, Sophie Liégard. Restitution de la forme. Dessin H. Dartevelle


Cette restitution d'André Bravard évoque une occupation au Néolithique ancien en bordure du maar volcanique. La présence de l'eau était propice à l'approvisionnement (nourriture, roseaux pour la couverture des maisons…) La poterie trouvée sur le site est visible au premier plan. A l'arrière, les fumées illustrent les déboisements entrepris au Néolithique pour cultiver et pour construire des maisons.
Clermont-Ferrand Les 4 Passeport. Drac Auvergne © J.-P. Bravard


Clermont-Ferrand, Le Brézet. Diagnostic et fouille AFAN 1997 et 2000, Gérard Vernet. © H. Dartevelle, DRAC Auvergne


Clermont-Ferrand, Le Brézet. Diagnostic et fouille AFAN 1997 et 2000, Gérard Vernet. © H. Dartevelle, DRAC Auvergne


Clermont-Ferrand, Le Brézet. Diagnostic et fouille AFAN 1997 et 2000, Gérard Vernet. © H. Dartevelle, DRAC Auvergne


Clermont-Ferrand, Le Brézet. Diagnostic et fouille AFAN 1997 et 2000, Gérard Vernet. © H. Dartevelle, DRAC Auvergne


Le décor sur les céramiques était fait par impression de la tranche du coquillage dans l'argile molle. Le cardium est un coquillage répandu sur les plages de Méditerranée. C'est aussi le "Roudoudou", confiserie bien connue des enfants des années 60/70 ! © Hélène Dartevelle


Extrait de : Guilaine, Courtin, Roudil et Vernet, Premières communautés paysannes en méditerranée occidentale, CNRS, 1987.


Carte géologique (extrait de De Goer 1997). le volcan du Kilian est situé au sud du puy de Dôme. Comme ce dernier, le Kilian est un volcan de type "péléen", caractérisé par une lave visqueuse, explosif et associé à des nuées ardentes.


Restitution 3D, vue générale de la domus. Clermont-Ferrand, Ilôt Neyron, Fouille AFAN 1995, Sophie Hettiger. Conception scientifique, PCR "atlas topographique d'Augustonemetum" © Cours-Jus Production


Restitution 3D, vue du jardin. Au fond, l'entrée de la salle de réception. Clermont-Ferrand, Ilôt Neyron, Fouille AFAN 1995, Sophie Hettiger. Conception scientifique, PCR "atlas topographique d'Augustonemetum" © Cours-Jus Production


Au fond, le forum sur le sommet de la butte. Clermont-Ferrand, Ilôt Neyron, Fouille AFAN 1995, Sophie Hettiger. Restitution 3D. Conception scientifique, PCR "atlas topographique d'Augustonemetum" © Cours-Jus Production


Clermont-Ferrand, Ilôt Neyron, Fouille AFAN 1995, Sophie Hettiger. Restitution 3D. Conception scientifique, PCR "atlas topographique d'Augustonemetum" © Cours-Jus Production


(L : 0,90 m; l : 0,50 m). Clermont-Ferrand, Ilôt Neyron, Fouille AFAN 1995, Sophie Hettiger. © H. Dartevelle


Clermont-Ferrand, Ilôt Neyron. Mosaïque conservée à l'Office du Tourisme de Clermont-Ferrand © Cours-Jus Production


Clermont-Ferrand, Ilôt Neyron. Mosaïque conservée à l'Office du Tourisme de Clermont-Ferrand © Cours-Jus Production


Clermont-Ferrand, Ilôt Neyron. Mosaïque conservée à l'Office du Tourisme de Clermont-Ferrand © Cours-Jus Production


Clermont-Ferrand, Ilôt Neyron. Mosaïque conservée à l'Office du Tourisme de Clermont-Ferrand © Cours-Jus Production


Clermont-Ferrand, Ilôt Neyron. Mosaïque conservée à l'Office du Tourisme de Clermont-Ferrand © Cours-Jus Production


Des quatre feuilles noirs sur fond blanc, des fleurons à quatre bulbes, des nœud de Salomon et des rouelles composent le décor du tapis, constitué d'un quadrillage oblique croisé et bordé par un large ruban.
Clermont-Ferrand, Ilôt Neyron. Mosaïque conservée à l'Office du Tourisme de Clermont-Ferrand; vue d'ensemble © Yves Duterne


L'atrium, vue du jardin. Conception scientifique, PCR "atlas topographique d'Augustonemetum" © Cours-Jus Production


La galerie ouest de l'atrium. A droite , la porte d'entrée de la salle de réception. Conception scientifique, PCR "atlas topographique d'Augustonemetum" © Cours-Jus Production


Entrée possible de la domus, par le nord. Vue en enfilade de la galerie ouest. Conception scientifique, PCR "atlas topographique d'Augustonemetum" © Cours-Jus Production


Vue aérienne de la cour centrale. Conception scientifique, PCR "atlas topographique d'Augustonemetum" © Cours-Jus Production


Clermont-Ferrand, centre Jaude. Sauvetage urgent 1979. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Clermont-Ferrand, centre Jaude. Sauvetage urgent 1979. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Déchets de taille et objets finis : bois de cerf, épiphyse de porc sciée, rondelles; épingles à tête, charnière, aiguille à trois chas, jetons, dés à jouer.
Clermont-Ferrand, Cours Sablon. Musée Bargoin © H. Dartevelle


Eléments d'applique et de harnais, charnières, burins, outils, clous de tapissier, tiges, plaques de tôle, monnaies etc.
Clermont-Ferrand, La Pradelle. Fouille AFAN 2000, G. Alfonso © H. Dartevelle


Fragments de verre.
Clermont-Ferrand, La Pradelle. Fouille AFAN 2000, G. Alfonso © H. Dartevelle


Clef en bronze.
Clermont-Ferrand, La Pradelle. Fouille AFAN 2000, G. Alfonso © H. Dartevelle


Lot homogène de monnaies du IVè siècle.
Aes 4 de CONSTANT (337-350); Minimmi : imitations du monnayage de Tétricus I et II (271-274); GALLIEN (260-271); Demi nummus de CONSTANTIN Ier (306-337); plusieurs Antoniniens : DIVUS CLAUDIUS, VICTORIN (269-271)...
Clermont-Ferrand, La Pradelle. Fouille AFAN 2000, G. Alfonso © H. Dartevelle


Au moment de la découverte. La longueur du pied est d'environ 60 cm.
Clermont-Ferrand La gare routière. Diagnostic INRAP 2007, Guy Alfonso © Guy Alfonso


Fond de carte : Orthophoto Plan, Clermont Communauté (convention 2005). © H. Dartevelle


Clermont-Ferrand, bd Léon Malfrey. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Clermont-Ferrand, Centre Jaude. Musée Bargoin © M. Veschambre


Clermont-Ferrand, Centre Jaude. Musée Bargoin © M. Veschambre


Clermont-Ferrand, Centre Jaude. Musée Bargoin © M. Veschambre


Les traces de scellement sont encore visibles.
Clermont-Ferrand, Vallière. Musée Bargoin © M. Veschambre


Clermont-Ferrand, 14 rue G. Péri. DRAC Auvergne © H. Dartevelle


Clermont-Ferrand, Montjoly. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Des fragments de troncs évidés étaient assemblés au moyen de frêtes enchassées dans la coupe des bois, assurant ainsi l'étanchéité des canalisations.Le bourrelet permettait de bloquer la frete. L'empreinte des fibres de bois est fossilisée par l'oxyde de fer.
Clermont-Ferrand, Cours Sablon. Musée Bargoin © M. Veschambre


Evidemment, l'aqueduc d'Augustonemetum ne peut pas être comparé au Pont du Gard ! Compte tenu de la hauteur des piles (au point le plus bas, une vingtaine de mètres pour arriver au semmet de la butte), une seule file d'arche était suffisante. © H. Dartevelle


Vue générale de la fouille. Chamalières, La Voie romaine. Fouille d'urgence 2005, DRAC, H. Dartevelle, P. Arnaud, C. Le Barrier, D. Parent. © H. Dartevelle


Chamalières, La Voie romaine. Fouille d'urgence 2005, DRAC, H. Dartevelle, P. Arnaud, C. Le Barrier, D. Parent. © H. Dartevelle


Empreintes de planches de coffrage conservées dans la paroi interne de la voute.
Chamalières, La Voie romaine. Fouille d'urgence 2005, DRAC, H. Dartevelle, P. Arnaud, C. Le Barrier, D. Parent © H. Dartevelle


Le fond de l'aqueduc en cours de nettoyage et de relevé. Chamalières, La Voie romaine. Fouille d'urgence 2005, DRAC, H. Dartevelle, P. Arnaud, C. Le Barrier, D. Parent © H. Dartevelle


Orcines/Chamalières, La Voie romaine. En l'absence de sondage archéologique et malgré son nom, rien ne permet aujourd'hui d'attester l'origine antique de cet ancien chemin qui borde le tracé de l'aqueduc © H. Dartevelle


La hauteur de cet aqueduc (15, 5 m sous voute, soit 20,5 m en hauteur totale restituée), permet d'imaginer ce que pouvait représenter l'aqueduc d'Augustonemetum au pied de la butte. Toutefois les bases des piles sont, à Jouy, deux fois plus puissantes (environ 4,5 m de côté) pour pouvoir supporter un double canal.


Fréjus, Sainte-Croix. Cet exemple est assez proche de l'aqueduc d'Augustonemetum quant aux dimensions : la base des piles constituent un carré de 2 à 2,5 m et leur écartement est de 8 à 9 m. La morphologie et les dimensions du canal sont également comparables. © Jean Marie Gassend


Bassin monumental circulaire de 10 mètres de diamètre, accessible par une rampe. Les murs d'1,20 m de hauteur sont constitués de moellons de basalte. Tapissé d'une épaisse couche d'argile, le fond supportait un plancher en bois fixé par des clous de charpentier. Un bloc de calcaire percé permettait l'évacuation du trop-plein.
Clermont-Ferrand, rue des Quatre Passeports. Fouille AFAN 1995, Sophie Liégard © Alain Fourvel


Bassin circulaire de 6 mètres de diamètre, accessible par une rampe. Les murs sont constitués de moellons basaltiques liés au mortier, disposés en assises régulières. Au fond, une chappe, coulée sur un radier de galets, devait supporter des dalles en basalte. Le trop-plein d'eau se déversait dans un puits.
Chamalières, bd Berthelot, Notre Dame. Fouille AFAN 1997, Elisabeth Lacoste © Elisabeth Lacoste


Ce banc est daté du XIXe siècle. Ce principe fut utilisé pendant l'Antiquité pour le perçage des troncs. La longueur percée dépend de la longueur des tarrières. Dans le cas présent, la tarrière de deux mètres permet la réalisation de tuyaux de quatre mètres. © Christian Le Barrier


L'antéfixe est un ormement en terre cuite placé sur les toits ou corniches d'un édifice à l'extrémité d'une rangée de tuiles.
Clermont-Ferrand, provenance inconnue. Musée Bargoin © Marion Veschambre


L'antéfixe est un ormement en terre cuite, placé sur les toits ou corniches d'un édifice, à l'extrémité d'une rangée de tuiles.
Clermont-Ferrand, provenance inconnue.Musée Bargoin © Marion Veschambre


Mise en scène d'échafaudages, de coffrages et d'engin de levage. Le bloc est levé avec une pince tenaille.


Clermont-Ferrand, Place de la Victoire. Suivi travaux 1997, P. Arnaud, AFAN. © H. Dartevelle


QUELQUES CARACTERISTIQUES DES MORTIERS et BETONS :
Granulats (45%) : essentiellement scories pouzzolaniques
Matrice (55%) : chaux et résidus de cuisson (argiles…), carbonates, minéraux cimentaires…
Type de prise : carbonatation et prise pouzzolanique (CSAH, CAH, CSH…) variable selon l'origine des mortiers ou bétons
Porosité : de l'ordre de 50%
Résistance mécanique en compression simple : de 4 à 15 Mpa selon les ouvrages © Gérard Torrent


Restitution d'un portique avec antéfixe sur une toiture.
Musée de Besançon © H. Dartevelle


La groma servait à mettre en place les alignements et les visées orthogonales. (Extrait de Gébara et Michel 2002).


L'aqueduc de Fréjus à Sainte-Croix. Mise en scène des instruments de visée (Groma, chorobate), des échafaudages, des engins de levage, des coffrages. (Extrait de Gébara et Michel 2002).


La dioptra (à gauche) est un instrument d'arpentage romain. Monté sur pied, il est constitué d'un tube de visée ou d'une tige avec deux œilletons aux extrémités. Muni d'un rapporteur, il pouvait mesurer les angles. Il préfigure le théodolite de nos géomètres.
Le Chorobate (à droite) est un instrument de visée comparable à la dioptra. Il est utilisé pendant l'antiquité romaine, notamment pour la construction d'aqueducs. Munie d'une rainure remplie d'eau, il permettait d'évaluer la pente à donner pour l'écoulement.
(d'après F. Kristzschmer, dans Itinéraires du Patrimoine n° 119).


Engin de levage doté d'une chèvre à deux mâts et d'une cage d'écureuil. Il est capable de soulever des charges très importantes par démultiplications successives (d'après F. Kristzschmer, dans Itinéraires du Patrimoine n° 119).


Les rainures visibles sur l'outil favorisaient une meilleure accroche. La pièce centrale était mis en force entre les deux pièces latérales. © Christian Le Barrier


Instrument de levage composé de plusieurs pièces métalliques. Assemblé dans un trou en forme de queue d'aronde taillé sur la face supérieure d'un bloc, cet outil qui n'a pas varié depuis l'Antiquité, permettait le levage de blocs considérables. © Christian Le Barrier


Les trous (trous de boulin) servaient à placer les bois d'échafaudage horizontaux qui supportaient les plans de travail. Les lits de briques permettaient d'asseoir le niveau des assises, mais aussi de réguler l'humidité intérieure des maçonneries.
Clermont-Ferrand, 4 rue Rameau, mur des Sarrasins © Damien Séris


Le rebord de la tuile comporte un système d'emboîtement à chaque extrémité. © Christian Le Barrier


Les traces de doigt à la surface de la tuile (à gauche) sont destinées à canaliser l'écoulement de la pluie dans les rigoles latérales de la tuile suivante. © Christian Le Barrier


Le petit appareil a permis de développer une technique de construction rapide, facile à mettre en oeuvre, à partir d'éléments standardisés, à la manière de nos parpaings de ciment moderne. La forme hexagonale des blocs est taillée. Un joint en ruban de chaux blanc systématise le dessin de la maçonnerie. Le noyau de ces murs est constitué de pierres noyées dans un béton de chaux et de pouzzolane.
Clermont-Ferrand, 4 rue Terrail. © Fernand Malacher


Bloc antique en arkose. Orcines, Puy de Dôme, suivi de travaux 2009 Service régional de l'archéologie. © Hélène Dartevelle


Face supérieure d'un bloc antique en arkose.
Les queues d'arondes permettaient l'assemblage de deux blocs bout-à-bout par une double queue d'aronde métallique scellée avec du plomb fondu ou du mortier.
Orcines, Puy de Dôme, suivi de travaux 2009 Service régional de l'archéologie. © Hélène Dartevelle


Petit appareil hexagonal et assises de briques de galeries souterraines. Clermont-Ferrand, place de la Victoire. © Daniel Parent


Voute d'un égout. Clermont-Ferrand, Jaude 2. Fouille 2009, Guy Alfonso. © Christian Le Barrier


Semelles cloutées imprimées dans une chappe de béton romain. Il s'agit probablement des empreintes d'un maçon. Clermont-Ferrand, Jaude 2. Fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © Guy Alfonso


Marches de l'entrée monumentale du temple de Mercure. Les deux premières marches sont taillées dans un bloc monolithique dont la longueur est supérieure à 2,50 m. Orcines, puy de Dôme. © H. Dartevelle


Façade ouest en grand appareil de l'esplanade du temple de Mercure. Orcines, puy de Dôme. © H. Dartevelle


Cette ancienne carrière a été exploitée jusqu'en 1935. Montpeyroux (63). © H. Dartevelle


Elles sont visibles en rive droite de l'Allier, entre Mirefleurs et Saint-Maurice-sur-Allier. D'anciens fours à chaux montrent que ce calcaire a été exploité jusqu'à une période récente. © Hélène Dartevelle


Cet oiseau est un instrument de transport à dos d'homme, de matériaux divers, bien connu au XIXe siècle. © Christian Le Barrier


Clermont-Ferrand, rue Montlosier. Cruche à engobe blanc. Ier siècle ap. J.-C. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Clermont-Ferrand, Cité Chabrol. Cruche à engobe blanc. Ier siècle ap. J.-C. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Musée Bargoin, © Marion Veschambre


Clermont-Ferrand, Lycée Godefroy de Bouillon. Clermont-Ferrand, Lycée Godefroy de Bouillon. Ateliers de potiers d'Arrezzo, Italie; datation -15/+15 (Auguste); Musée Bargoin, © Marion Veschambre


Clermont-Ferrand, Lycée Godefroy de Bouillon. Ateliers de potiers d'Arrezzo, Italie. Datation -15/+15 (Auguste); Musée Bargoin © Marion Veschambre


Clermont-Ferrand, Lycée Godefroy de Bouillon. Clermont-Ferrand, Lycée Godefroy de Bouillon. Ateliers de potiers d'Arrezzo, Italie; datation -15/+15 (Auguste); Musée Bargoin, © Marion Veschambre


Chamalières, La source des Roches. Cruche à engobe blanc. Ier siècle ap. J.-C. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Chamalières, La source des Roches. Cruche à engobe blanc. Ier siècle ap. J.-C. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Chamalières, La source des Roches. Cruche à engobe blanc. Ier siècle ap. J.-C. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Chamalières, La source des Roches. Tasses peintes. Ier siècle ap. J.-C. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Chamalières, La source des Roches. Coupe carénée en terre noire (Auguste). Musée Bargoin, © Marion Veschambre


Chamalières, La source des Roches. Coupe carénée en terra nigra avec décor ondé (Auguste). Musée Bargoin © Marion Veschambre


Chamalières, La source des Roches. Pot à lustrage partiel en céramique fine noire. Ier siècle ap. J.-C. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Bol en céramique sigillée (type : Drag. 37 de Lezoux). IIe siècle ap. J.-C.
Musée Bargoin © Marion Veschambre


Bol en céramique sigillée (type : Drag. 37 de Lezoux). IIe siècle ap. J.-C.
Musée Bargoin © Marion Veschambre


Bol en céramique sigillée (type : Drag. 37 de Lezoux). IIe siècle ap. J.-C.
Musée Bargoin © Marion Veschambre


Bol en céramique sigillée (type : Drag. 37 de Lezoux). IIe siècle ap. J.-C.
Musée Bargoin © Marion Veschambre


Bol en céramique sigillée signé "GERMANUS". Potier des ateliers de la Graufesenque à Millau ou Banassac (Aveyron) (type : Drag. 37)
Fin Ier siècle ap. J.-C.
Musée Bargoin © Marion Veschambre


Bol en céramique sigillée signé "GERMANUS", détail. Fin Ier siècle ap. J.-C.
Musée Bargoin © Marion Veschambre


Clermont-Ferrand,14b cours Sablon. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Clermont-Ferrand, Caserne de la Cavalerie. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Imitation Tène II. Chamalières, La Source des Roches. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Clermont-Ferrand, Place de la Victoire. Suivi travaux 1997, P. Arnaud, AFAN. © H. Dartevelle


Comme l'Ardennaise noire, la poule de Herve (Belgique) vient en droite ligne de la poule gauloise. Il s'agit d'un volatile rustique et résistant, très productif et dont la chair est très appréciée. © Les Amis de la Terre-Belgique


Il s'agit d'une race primitive de mouton établi sur l'île de Soay dans l'archipel de Saint-Kilda (Ecosse). Cette forme est probablement proche du mouton gaulois et antique. Wikimedia Commons © Arjecahn


Inverchor, Glenlivet. Il s'agit d'une race primitive de mouton établi sur l'île de Soay dans l'archipel de Saint-Kilda (Ecosse). Cette forme est probablement proche du mouton gaulois et antique. Wikimedia Commons © Beth Loft


On peut imaginer les vaches gallo-romaines proches des vaches de race Salers, en Auvergne. © Hélène Dartevelle


Orge à deux rangs (hordeum distichum). L'orge est cultivée dès deuxième millénaire av. J.-C. Extrait de "Prof. Thomé, Otto Wilhelm : Flora von Deutschland, Osterreich und det Schweiz, Band 1, Tafel 49, 1885 " © Erik Gotfresden.


Appelée aussi mil, le millet (panicum miliaceum) est une céréale à très petites graines, connue depuis l'Antiquité dans le bassin méditerranéen. Extrait de "Prof. Thomé, Otto Wilhelm : Flora von Deutschland, Osterreich und det Schweiz, Band 1, Tafel 49, 1885 " © Erik Gotfresden.


Le celeri rave est une racine très utilisée et cité par Pline l'Ancien comme la troisième culture, après la vigne et le blé. © GNIS




Plusieurs agronomes nous ont laissé des traités d'agriculture romains : Caton l'Ancien (De agri cultura, IIe siècle av. J.-C.), Varron (Rerum rusticarum libri, Ier siècle av. J.-C.), Columelle (De re rustica, Ier siècle ap. J.-C.), Palladius (De re rustica, fin du IVe siècle ap. J.-C.). © Les Bibliothèques Virtuelles Humanistes (BVH)


Villa des Mystères, Pompeï : servante apportant un plat. De nombreuses recettes romaines nous sont parvenues grâce aux écrits d'APICIUS (De re coquinaria, Ier siècle). Cependant, en Gaule,les modes alimentaires romaine se sont mélangées au substrat gaulois (image extraite de : Fresques des villas romaines, Citadelles, Mazenod, 2004).


A Clermont-Ferrand, rue Kessler, une importante quantité de déchets rejetés dans un fossé a été découverte en 2007. Au milieu du IIe siècle ap. J.-C., les habitants du quartier avaient ainsi consommé plusieurs espèces animales, en particulier du porc, du mouton, du bœuf et de la chèvre, ainsi que de la poule et plus anecdotiquement du pigeon, du colvert et du lièvre, ces dernières espèces ayant pu être chassées. Parmi les espèces végétales représentées figuraient des salades, de l'orge, du blé, du millet, les fèves, des cerises, des prunes, des prunelles, des pêches, du raisin, des noix et des noisettes.


A l'époque gallo-romaine, les porcs pouvaient ressembler à nos cochons roses actuels ou aux cochons noirs de Corse. © Pierre Dartevelle


Maison des Vettii, Pompéï (extrait de : Fresques des villas romaines, Citadelles, Mazenod, 2004).


Le miel était très utilisé dans l'Antiquité. Une gravure rupestre espagnole datée de - 10000 ans montre qu'il est cueilli depuis la Préhistoire. Des représentations de ruches existent en Gaule romaine attestant ainsi son exploitation par l'homme. Ambroise de Milan (340-397 ap. J.C.), connu sous le nom de Saint Ambroise, est le patron des apiculteurs.


Saint-Romain-en-Gal (Rhône). mosaïque du IIIe siècle représentant une scène de boulangerie. Le blé intervenait dans la fabrication du pain.


Il pose le pied sur un tonneau, porte un vase en main droite et un maillet sur l'épaule gauche. Il est accompagné d'un chienCette divinité évoque les activités artisanales et commerciales de la maison. Statuette en calcaire. IIe/IVe siècle ?.
Clermont-Ferrand bd Gergovia. DRAC Auvergne, © Paul Veyssière


De style académique, cette statuette se distingue par sa qualité artistique. Elle est en bronze et argent (tête et mains). Ier siècle.
Clermont-Ferrand bd Gergovia. Fouilles 1985-86 J.-C. Claval et J.-M. Sauget. DRAC Auvergne, © Paul Veyssière


Personnage en toge tenant un volumen, qui peut représenter le maître de la maison ou le numen de l'empereur.
Clermont-Ferrand bd Gergovia. DRAC Auvergne, © Paul Veyssière


La déesse est assise dans un fauteuil en osier; elle tient une patère en main droite et une corne d'abondance en main gauche. Fin IIe /début IVe siècle.
Clermont-Ferrand bd Gergovia. Fouilles 1985-86 J.-C. Claval et J.-M. Sauget. DRAC Auvergne, © Paul Veyssière


Elle porte une corne d'abondance à gauche. IIe/IIIe siècle.
Clermont-Ferrand bd Gergovia. Fouilles 1985-86 J.-C. Claval et J.-M. Sauget. DRAC Auvergne, © Paul Veyssière


Elle tien une corne d'abondance en main gauche. II/IVe siècle.
Clermont-Ferrand bd Gergovia. DRAC Auvergne, © Paul Veyssière


Un attribut aujourd'hui disparu devait être fixé dans un trou situé entre les cornes.
Clermont-Ferrand bd Gergovia. DRAC Auvergne, © Paul Veyssière


Dieu de la guerre, portant une cuirasse et un casque corinthien. IIe/IIIe siècle. Clermont-Ferrand bd Gergovia. DRAC Auvergne, © Paul Veyssière


Dieu gaulois assis sur un siège en osier tressé. Il tient un récipient en main droite et un serpent à tête de bélier en main gauche. Des bois de cerf devaient être fixés dans les trous réservés sur la tête. IIIe siècle ?
Clermont-Ferrand bd Gergovia. Fouilles 1985-86 J.-C. Claval et J.-M. Sauget. DRAC Auvergne, © Paul Veyssière


Déesse de la chasse. II/IIIe siècle. Clermont-Ferrand bd Gergovia. Fouilles 1985-86 J.-C. Claval et J.-M. Sauget. DRAC Auvergne, © Paul Veyssière


IIe/IVe siècle. Clermont-Ferrand bd Gergovia. Fouilles 1985-86 J.-C. Claval et J.-M. Sauget. DRAC Auvergne, © Paul Veyssière


Dieu du commerce. Le pétase ailé permet de le reconnaître, malgré sa nudité et la disparition de ses attributs habituels (bourse, chlamyde et caducée).
Clermont-Ferrand bd Gergovia. DRAC Auvergne, © Paul Veyssière


De style académique, cette statuette se distingue par sa qualité artistique. Elle est en bronze et argent (tête et mains). Ier siècle.
Clermont-Ferrand bd Gergovia. Fouilles 1985-86 J.-C. Claval et J.-M. Sauget. DRAC Auvergne, © Paul Veyssière


Grande Fortune en bronze et argent, prêtre en toge, deux déesses aux cornes d'abondance et une petite Fortune appelant à la prospérité de la famille. Trois divinités romaines : Diane chasseresse, Mars militaire, Mercure traité à la gauloise. Cernunnos et les animaux du panthéon gaulois (cerf et taureau). Sucellus ou dieu au maillet. Clermont-Ferrand bd Gergovia. Fouilles 1985-86 J.-C. Claval et J.-M. Sauget. DRAC Auvergne, © Paul Veyssière


DM / LIVLIO / CADGAT (.) / SIVERTRIPO ND / MARMOR. Traduction : "Aux dieux Mânes, à Lucius Iulius Cadgatus, dit Tripondius, marbrier". Les instruments de travail du défunt figurent sur les autres faces du couvercle. Musée Bargoin © Hélène Dartevelle


DM / LIVLIO / CADGAT (.) / SIVERTRIPO ND / MARMOR. Traduction : "Aux dieux Mânes, à Lucius Iulius Cadgatus, dit Tripondius, marbrier". Musée Bargoin © Hélène Dartevelle


Clermont-Ferrand, Vallières. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Clermont-Ferrand, La pradelle. Musée Bargoin ©Yves Duterne


Clermont-Ferrand, provenance inconnue. Musée Bargoin © Marion Veschambre


Chamalières, La Source des Roches. DRAC Auvergne, montage HD © Yves Duterne


Chamalières, La Source des Roches. DRAC Auvergne, montage HD © Yves Duterne


Clermont-Ferrand, Place de la Victoire. Suivi travaux 1997, P. Arnaud, AFAN. © H. Dartevelle


Christian le Barrier (à gauche) et Daniel Parent (à droite) devant une maçonnerie antique. Clermont-Ferrand, rue Massillon. © H. Dartevelle


La céramique découverte sur un site représente une masse d'information considérable, au sens figuré comme au sens propre : le nombre de caisses à manipuler est parfois impressionnant. INRAP, Alain Wittmann.© H. Dartevelle


Le microscope peut s'avérer utile pour déterminer par exemple la composition de la pâte. INRAP, Alain Wittmann. © H. Dartevelle


L'étude des restes fauniques exige la constitution de collections de comparaison. INRAP, Pierre Caillat.


Empreinte sur tuile. Clermont-Ferrand, Place de la Victoire. Suivi travaux AFAN, Philippe Arnaud. © H. Dartevelle


Chien adulte de 5 à 6 ans, déposé sur une tuile. Sa sépulture a été aménagée aux abords d'un habitat.
Clermont-Ferrand, bd Gergovia. © J.-C. Claval


Le médaillon central représente la tête de Méduse. Clermont-Ferrand, rue d'Assas. Musée Bargoin. © H. Dartevelle


Extrait de Chambon et Grélois 2008. © Jean-Pierre Chambon et Emmanuel Grélois


Clermont-Ferrand. Lot de monnaies en cours d'étude et conservées au Musée Bargoin. © Hélène Dartevelle
L'étude du monnayage d'Augustonemetum a été engagée par Paul-André Besombes, avec la collaboration de Fernand Malacher (†). En théorie, plus de 1500 monnaies sont dénombrées sur la commune de Clermont-Ferrand auxquelles il faut ajouter deux dépôts, ainsi qu'une centaine de monnaies pour les communes de Royat Chamalières, représentée essentiellement par le dépôt de la source des Roches. En pratique, beaucoup moins ont été déposées dans des dépôts publics.
Un inventaire de ces monnaies doit être établi. Il devra comporter leur identification (autorité émettrice, dénomination, date de frappe), leurs caractéristiques physiques (métal, taille, poids, usure, état de conservation...). A partir de cet inventaire, des études statistiques pourront être alors réalisées. L'analyse de l'approvisionnement et de la circulation des monnaies permettra d'apporter un éclairage sur la genèse et le développement de la capitale gallo-romaine des Arvernes, qui furent l'un des peuples les plus puissants de la Gaule.


Fond de carte : Orthophoto Plan, Clermont Communauté (convention 2005). © H. Dartevelle


Dix bornes ont été mises en place en 2004. Cette série de cinq vient de naître des ateliers de Fleury-Aujean. © Hélène Dartevelle


Le parcours archéologique intègre 10 bornes ainsi qu'une vitrine publique "Sous les pas de Neyron".© Vice Versa


Il s'agit d'un projet initié par l'OPHIS du Puy-de-Dôme et du Massif central, étudié par la DRAC Auvergne - service régional de l'Archéologie - et porté par la Ville de Clermont-Ferrand. © Vice Versa


Les bornes sont de forme triangulaire et revêtues d'alu brossé et poli. Elle sont surmontée d'un signal, représenté par la silhouette de Mercure. Les vitrines illuminées la nuit permettent de présenter des objets archéologiques. Il s'agit de moulages. Elles ont été concues par Xavier ZWiller, Vice Versa design.


Hérité de l'Hermès grec, le dieu Mercure protège les chemins et tous ceux qui les empruntent : voyageurs, marchands et...les voleurs. Il est reconnaissable à ses attributs : la chlamyde, le caducée et les ailerons.
La silhouette qui surmonte les totems est inspirée de la statuette en bronze provenant du temple de Mercure au sommet du puy de Dôme. Dessin de la silhouette : H. Dartevelle.
© Hélène Dartevelle


43-47, rue de la Pradelle. Vers la fin du IVè siècle ap. J.-C., un moulin était exploité sur la Tiretaine. Une quinzaine d'éléments de meules rotatives à grain ont été retrouvées, ainsi qu'une grande quantité d'objets métalliques, piégés dans un bief. © H. Dartevelle


Statuette de Mercure en bronze provenant du temple de Mercure au sommet du puy de Dôme. © Yves Duterne


Mosaïque polychrome qui ornait le sol de la salle de réception de 82 m² d'une maison de notable. Office de Tourisme de Clermont-Ferrand. © Yves Duterne


Premier état de la maison : un bassin est situé au centre de la cour intérieure. © H. Dartevelle


La domus est réaménagée aux IIIe et IVe siècles : la cour est pavée et une salle de réception aménagée, dont le sol est pavé d'une mosaïque. © H. Dartevelle


Fond de carte : Orthophoto Plan, Clermont Communauté (convention 2005). © H. Dartevelle


Restauré en 2009, il accueillera prochainement une expostion sur le temple de Mercure. Il s'agit de l'ancienne maison d'habittation liée à la construction de l'observatoire du puy de Dôme, premier observatoire montagne en 1872. Photographie de M. Plumando, 1887.


Vue de l'ouest sur Clermont-Ferrand. Le temple de Mercure est situé à droite de l'antenne, en contrebas du chalet de l'observatoire. © Carlos Da Costa, CG 63


Clermont-Ferrand, Gandaillat, fouille AFAN 2001, C. Vermeulen. © H. Dartevelle


IIe siècle av. J.-C. Clermont-Ferrand, Gandaillat. Fouille AFAN 2001, C. Vermeulen. © C. Vermeulen


Clermont-Ferrand, Jardin botanique. Musée Bargoin. © Marion Veschambre


Clermont-Ferrand, Jardin botanique. Musée Bargoin. © Marion Veschambre


Vase à décor peint. IIe siècle av. J.-C. Décor géométrique et représentation d'un animal fantastique (cervidé?).
Clermont-Ferrand, rue Elysée Reclus. Sauvetage urgent 1991, Philippe Arnaud. DRAC Auvergne © Yves Duterne


Augustonemetum, une histoire en boucle. © Hélène Dartevelle


Vases à décor peints. IIe siècle av. J.-C. Décor complexe associant des motifs géométriques et des représentations d'animaux fantastiques (cervidés?).
IIe siècle av. J.-C. Clermont-Ferrand, Gandaillat. Fouille AFAN 2001, C. Vermeulen. © René Müller


Vases à décor peints. IIe siècle av. J.-C. Décor complexe associant des motifs géométriques et des représentations d'animaux fantastiques (cervidés?).
IIe siècle av. J.-C. Clermont-Ferrand, Gandaillat. Fouille AFAN 2001, C. Vermeulen. © Reiner Müller


Vase à décor peint. IIe siècle av. J.-C. Décor complexe associant des motifs géométriques et des représentations d'animaux fantastiques (cervidés?).
IIe siècle av. J.-C. Clermont-Ferrand, Gandaillat. Fouille AFAN 2001, C. Vermeulen. © René Müller


Vercingétorix a vaincu César à Gergovie en -52 av. J.-C. Réalisée par le sculpteur Frédéric-Auguste Bartholdi, cette statue de Vercingétorix, a été érigée en 1903 à Clermont-Ferrand, place de Jaude. © Hélène Dartevelle


La seule rue pavée antique actuellement connue a été observée au nord-ouest de la cathédrale. Elle constitue un premier état de voirie, couvert par des recharges témoingant d'un second état. Clermont-Ferrand, rue Tour-La-Monnaie. Suivi de travaux AFAN 1998, Philippe Arnaud. © Philippe Arnaud


La largeur de la chaussée est de 12 m. Elle est bordée par un fossé au sud. La voie est rechappée à plusieurs reprises par une alternance de niveaux de blocs basaltiques, de sables limoneux et de pouzzolane. Vue du nord-est.
Clermont-Ferrand, 15 rue G. Péri. Fouille Evéha 2009, Anne-Sophie Vigot. © H. Dartevelle


La rue et ses différents niveaux de recharges, bien reconnaissables à leur couleur bordeau, due à l'apport de pouzzolane. L'effet "marches" est du à la fouille de plusieurs niveaux de chaussée.
Clermont-Ferrand, rue Sous-Les-Augustins. Fouille Archéodunum 2009, Tony Silvino. © H. Dartevelle


Au fond, la rue et ses différents niveaux de recharges, sur deux mètres de stratigraphie, identifiées avec les étiquettes blanches, bien reconnaissables à leur couleur bordeau, due à l'apport de pouzzolane. Cet axe de circulation est situé en limite nord de l'agglomération antique.
Clermont-Ferrand, 15 rue Sous-Les-Augustins. Fouille Archéodunum 2009, Tony Silvino. © H. Dartevelle


Détail d'un niveau de chaussée. La chaussée était légèrement bombée pour permettre le ruissellement et l'écoulement des eaux de pluies dans les fossés latéraux. Des traces d'ornières sont visibles.
Clermont-Ferrand, 15 rue G. Péri. Fouille Evéha 2009, Anne-Sophie Vigot. © Anne-Sophie Vigot


Schéma de l'organisation générale de la ville.
Fond de carte : Orthophoto Plan, Clermont Communauté (convention 2005). © H. Dartevelle


Carte postale. Orcines, La voie romaine. Cette voie a certainement plusieurs siècles d'existence et porte un nom évocateur. Toutefois sa datation n'est pas attestée par l'archéologie.


Cardo (rue nord-sud), en coupe. Les premiers niveaux de cette rue sont caractérisés par des radiers de préparation en coupe. Le premier niveau de chaussée (c'est à dire où l'on circule) est situé au niveau de la mire horizontale. L'épaisseur totale de la rue atteint 1,80 m et témoigne d'une utilisation longue depuis le Ier siècle jusqu'au IIIe siècle. La largeur de la chaussée est située entre 3,50 m et 5 m.
Clermont-Ferrand, 5 rue Bansac. Diagnostic INRAP 2009, Daniel Parent. © Daniel Parent


La trame principale NS/EO, sur la butte, détermine des îlots rectangulaires d'environ 110 m par 90 m.
Fond de carte : Orthophoto Plan, Clermont Communauté (convention 2005). © H. Dartevelle et C. Le Barrier


Découverte au pied du puy de Dôme à Enval (Orcines) en 1855, cette borne en arkose est visible aujourd'hui au hameau de Montrodeix où elle sert de base à une croix. Datée de 45-46 et attribuée à l'empereur Claude, elle indique que la voie a été soit terminée soit réparée à cette période. Ses inscriptions ont été traduites comme suit (Rémy 1994) :
"Claude César Auguste, fils de Drusus, vainqueur des Germains, grand Pontife, titulaire de la 5e puissance tribunicienne, triomphateur pour la 11e fois, père de la patrie, consul pour la 3e fois, désigné pour la 4e fois. D'Augustonemetum, 5000 pas".
Le pas (probablement double : passus) correspond à 1,482 m, soit 5 pied, ce qui donne 7410 m. Le centre de la ville gallo-romaine est en principe le forum, au croisement du cardo maximus et du decumanus maximus. Si l'on prend comme point de départ le centre d'Enval, en suivant l'un des tracés présumés par Le Colombier, le point d'arrivée se situe au niveau de la cathédrale. DRAC Auvergne © H. Dartevelle
Datée de 45-46 et attribuée à l'empereur Claude, la borne d'Enval (au pied du puy de Dôme) indique que la voie a été soit terminée soit réparée à cette période.
Ses inscriptions indiquent qu'Augustonemetum est située à 5000 pas (B. Rémy, 1994), soient 7410 m, le pas (probablement double : passus) correspondant à 1,482 m, soit 5 pieds (http://fr.wikipedia.org).
La borne a été trouvée à 300 m au nord-ouest du village d'Enval, à 100 m de la voie. En partant du centre d'Enval et en suivant le tracé présumé sur la carte topo 1/25000°, la distance indiquée amène à la cathédrale.


1887/88 editio Conradi Milleri. Source : Biblioteca augustana, pars 2 et 3.


A gauche, La représentation de la Gaule à l'époque romaine. A droite, le découpage antique reporté sur une carte actuelle (Racines de l'Aquitaine, Bordeaux 1992, p. 26).


L'organisation de la ville antique : schéma simplifié.
Fond de carte : Orthophoto Plan, Clermont Communauté (convention 2005). © H. Dartevelle et C. Le Barrier


Augustonemetum (aujourd'hui Clermont-Ferrand, au fond) était ainsi visible depuis le temple de Mercure (à droite de l'antenne). CG 63 © Carlos Dacosta


Il porte la couronne civique en feuilles de chêne, décernée par le Sénat en 27 av. J.-C. pour avoir rétabli la paix. © Musée Saint-Raymond de Toulouse


Augustonemetum est située à un carrefour de voies importantes, sur l'axe ouest-est Saintes/Lyon, l'axe sud-ouest/nord-est Brives/Autun et reliant le territoire vellave au sud est. Le milliaire d'Enval est situé à l'ouest de la ville.
Source : Patriarche - DRAC Auvergne © Nathalie Arbaret


Les différents niveaux de recharge de la voie gallo-romaine.
Clermont-Ferrand, 15 rue G. Péri. Fouille Evéha 2009, Anne-Sophie Vigot. © Anne-Sophie Vigot


Restitution d'Augustonemetum, dans son environnement. Vue de l'est, avec au fond la chaîne des puys. Février 2010.
Conception scientifique : groupe collectif de recherche « atlas topographique d'Augustonemetum »; le paysage, Charlotte Larue, Géolab ; la ville, Cours-Jus Production. ©Cours-Jus Production.


(---)PATRIA SV(A---) (T)RES PRO(---)
Clermont-Ferrand, rue des Gras (enceinte du Bas-Empire, démolition de la maison Peret). Musée Bargoin © Marion Veschambre


Restitution 3D. © Cours-Jus Production


L'esplanade était occupée en son centre par un piédestal qui devait supporter une statue. Les monnaies et les petits poids en plomb retrouvés en grand nombre, indiquent que sur cette place étaient organisés de grands marchés.
Un macellum est un marché à l'époque romaine. Il comportait un certain nombre d'emplacements, avec des étals pour présenter les marchandises. Son existence favorisait la vie urbaine en organisant le commerce (d'après D. Mac Cauley). © H. Dartevelle


La technique mise en oeuvre pour relever les murs en élévation est celle du pantographe, mise au point par C. Le Barrier. Clermont-Ferrand, Jaude 2, Fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © INRAP


Bassin dans lequel ont été dégagés une base et un fut de colonne en grès. Clermont-Ferrand, Jaude 2, Fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © INRAP


La demande des enseignants est très importante et nombreux sont les scolaires qui ont pu visiter le chantier de fouille le 17 novembre 2009. Clermont-Ferrand, Jaude 2, Fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © INRAP


A l'occasion des journées "portes ouvertes" organisées par l'INRAP le 17 novembre 2009, plus de 650 personnes ont pu visiter le chantier (adultes et scolaires). Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © INRAP


L'équipe au complet, à l'issue de 8 mois de fouille. Une opération de fouille est aussi une aventure humaine. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © INRAP


Vue de la fouille depuis le nord (avenue Julien). Au premier plan des murs et l'une des fontaines bordant une voie ouest-est. En fond de plan, la vaste place publique sur laquelle étaient organisés des marchés. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © INRAP


Fragment de chapiteau corinthien en grès. Clermont-Ferrand, Jaude 2, Fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © Aurélie Savignat


Vue aérienne de la partie nord de l'édifice à portique dégagé côté de la rue Bonnabaud, où ont été découverts des latrines publiques et un bassin. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © S. Quattrocchi/Balloïde-Photo


Vue générale de l'édifice ouest. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © V. Halley Desfontaine


Cette opération de fouille d'archéologie préventive a été réalisée en deux phases de 4 mois, pour permettre la conservation du parking d'un supermarché. Il s'agit de l'opération la plus vaste conduite à ce jour à Clermont-Ferrand soit 1,2 hectare dans un secteur clef de la ville antique d'Augustonemetum.
Vue aérienne de la première phase d'intervention archéologique. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © S. Quattrocchi/Balloïde-Photo


Fragments de placage en marbre moulurés. De toutes les couleurs et de toutes provenance, ils se comptent par tonnes. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © G. Alfonso


Vue aérienne de la seconde phase d'intervention archéologique dans sa partie ouest. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © S. Quattrocchi/Balloïde-Photo


Fragment de vasque moulurée en marbre. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © Inrap


Bassin en cours de pompage, dans lequel ont été dégagés une base et un fut de colonne en grès. Clermont-Ferrand, Jaude 2, Fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © H. Dartevelle


Le fond et les parois du bassin sont tapissés d'un mortier de tuileau. Clermont-Ferrand, Jaude 2, Fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © H. Dartevelle


Au premier plan, une cloison en bois effondrée. Clermont-Ferrand, Jaude 2, Fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © H. Dartevelle


Au premier plan, le mur antique présente un parement soigné à appareil hexagonal. Clermont-Ferrand, Jaude 2. Fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © H. Dartevelle


Le début de la fouille, première tranche, vue du nord. Au fond, le Carré Jaude 1. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © H. Dartevelle


Le bâtiment ouest en cours de fouille. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © INRAP


Les blocs prélevés sont étiquetés avant leur transport. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © H. Dartevelle


Les blocs sont prélevés par une entreprise spécialisée pour être étudiés. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © H. Dartevelle


Les blocs sont prélevés par une entreprise spécialisée pour être étudiés. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © H. Dartevelle


Une grande place publique a été découverte. Elle est limitée au nord par une voie orientée est-ouest, bordée par des murs et un égout voûté, associés à d'autres constructions. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © G. Alfonso


Fond de carte : Orthophoto Plan, Clermont Communauté (convention 2005). © H. Dartevelle


L'organisation du quartier public à Jaude, état des connaissance en février 2010. Clermont-Ferrand, Jaude 2, fouille INRAP 2009, Guy Alfonso. © Pascal Combes


Au moins deux pilastres était décorés de personnage féminin dénudé, grandeur nature (dont on voit les jambes, à droite). Des bandeaux verticaux encadraient les personnages, avec une alterance de masques et de rosaces (à gauche). Musée Bargoin, jardin lapidaire. © Marion Veschambre


Mur en petit appareil et assises de briques. Les trous (trous de boulin) servaient à placer les bois d'échafaudage horizontaux qui supportaient les plans de travail. Les lits de briques permettaient d'asseoir le niveau des assises, mais aussi de réguler l'humidité intérieure des maçonneries.
Le mur des Sarrasins, parement externe. Clermont-Ferrand, 4 rue Rameau. DRAC Auvergne. © Damien Séris


Le mur des Sarrasins, face interne. Clermont-Ferrand, 4 et 4bis rue Rameau. DRAC Auvergne. © Damien Séris


Le mur des Sarrasins dans son contexte actuel, vue du nord-ouest. Clermont-Ferrand, 4 et 4bis rue Rameau. DRAC Auvergne. © Damien Séris


Le mur des Sarrasins, parement externe. Ce mur puissant atteint 7 mètres de hauteur, 20 mètres de longueur et 1,80 m d'épaisseur. Clermont-Ferrand, 4 et 4bis rue Rameau. DRAC Auvergne. © Damien Séris


Le mur des Sarrasins, est classé monument historique par la liste de 1889. Il doit sa conservation au château fort des Salles, construit sur ses ruines au XIVe siècle et détruit en 1939.
Lithographie de Godefroy Engelmann (1788-1839).


De nombreux auteurs ont écrit sur le mur des Sarrasins. La statue de Zénodore a été attribuée au Vasso Galate par Dufraisne de Vernines.


Fouilles de 1964 menées par P.-F. Fournier et son fils à l'occasion de la construction d'un immeuble au 4, rue Rameau. Clermont-Ferrand, 4 rue Rameau. © P.-F. Fournier


Dessin intitulé, "ruines appelées Murs Sarasi aux Salles, à Clermont". Toutefois la représentation parait assez loin de la réalité... Clermont-Ferrand, le mur des Sarrasins.


Fouilles de 1964 menées par P.-F. Fournier et son fils à l'occasion de la construction d'un immeuble au 4, rue Rameau. Clermont-Ferrand, 4 rue Rameau. © P.-F. Fournier


Masse de plomb fondue de 6 kg. Le plomb devait revêtir la toiture. Clermont-Ferrand, le mur des Sarrasins.


Fouilles de 1964 menées par P.-F. Fournier et son fils à l'occasion de la construction d'un immeuble au 4, rue Rameau. Clermont-Ferrand, 4 rue Rameau. © P.-F. Fournier


Fouilles de 1964 menées par P.-F. Fournier et son fils à l'occasion de la construction d'un immeuble au 4, rue Rameau. Clermont-Ferrand, 4 rue Rameau. © P.-F. Fournier


Tambour de colonne décoré d'entrelacs de pampres et de raisins. Plusieurs fragments de blocs sculptés remployés dans la maçonnerie (frise décorée, corniche,chapiteau, entablement) montrent l'existence d'un édifice plus ancien. La plupart des blocs comporte des traces de peintures (l'ocre jaune, couleur dominante, blanc et cerne noir).
Musée Bargoin, jardin lapidaire.© Marion Veschambre


Des colonnes engagées, peintes en ocre jaune et décorées de pampre et de raisins encadraient une porte. Musée Bargoin, jardin lapidaire. © Marion Veschambre


Ces fragmenst appartiennent à des fûts de colonne en marbre de 1,80 m de diamètre. Musée Bargoin, jardin lapidaire. © Marion Veschambre


Décor de candélabre entouré de pampres et de raisins dans un cadre. Le sens de lecture du bloc est "tête en bas". Musée Bargoin, jardin lapidaire. © Marion Veschambre


Base de podium au niveau d'un pilastre. Arkose.Musée Bargoin, jardin lapidaire. © Marion Veschambre


Chamalières, la Source des Roches. Drac Auvergne. Montage HD © Yves Duterne


Chamalières, la Source des Roches. Drac Auvergne. Montage HD © Yves Duterne


Restitution 3D. Conception scientifique PCR "atlas topographique d'Augustonemetum" © Cours-Jus Production


Chamalières, la Source des Roches. Fouille 1970-1971, Monique Dumontet et Anne-Marie Romeuf © Monique Dumontet et Anne-Marie Romeuf


Chamalières, la Source des Roches. Fouille 1970-1971, Monique Dumontet et Anne-Marie Romeuf © Monique Dumontet et Anne-Marie Romeuf


Chamalières, la Source des Roches. Fouille 1970-1971, Monique Dumontet et Anne-Marie Romeuf © Monique Dumontet et Anne-Marie Romeuf


Chamalières, la Source des Roches. Fouille 1970-1971, Monique Dumontet et Anne-Marie Romeuf © Monique Dumontet et Anne-Marie Romeuf


Ces ex-voto étaient jetés dans le bassin de la source mais on peut imaginer que les sculptures à socle et les plaquettes peintes et inscrites étaient disposées à proximité du bassin pour être vues, à la fois par les pèlerins et les dieux.
Restitution 3D. Conception scientifique PCR "atlas topographique d'Augustonemetum" © Cours-Jus Production


Des échoppes à proximité du sanctuaire devaient vendre des gobelets pour boire l'eau de la source.
Restitution 3D. Conception scientifique PCR "atlas topographique d'Augustonemetum" © Cours-Jus Production


les ex-voto de la source des Roches à Chamalières devaient être produits par un ou plusieurs artisans et vendus dans des échoppes à proximité du sanctuaire.
Restitution 3D. Conception scientifique PCR "atlas topographique d'Augustonemetum" © Cours-Jus Production


Ces plaquettes devaient être peintes et/ou gravées. l'une d'elle a été décrite comme présentant en silhouette féminine bleue sur fond crème. Chamalières, la Source des Roches. Drac Auvergne © Yves Duterne


Chamalières, la Source des Roches. Fouille 1970-1971, Monique Dumontet et Anne-Marie Romeuf © Monique Dumontet et Anne-Marie Romeuf


L'étude récente des pollens dans les sédiments prélevés lors de la fouille, a permis de mettre en évidence la présence d'un bois avec une très forte proportion de chênes.
Cliché : Yannick Miras, Géolab


Chamalières, la Source des Roches. La présence de nombreux glands de chêne conservés dans l'eau de la source confirme la présence d'un bois de chênes, révélé par les études de pollens.
Musée Bargoin © Marion Veschambre


Cette pratique des ex-votos représentant des parties anatomiques taille réelle ou approchante se retrouve encore actuellement dans de nombreux pays du monde (Italie, Brésil, Inde, etc.).


"...et au dieu Apollon Cobletulitavus. Marcus Pompéius Libon, inscrit dans la tribu Quirina, prêtre à l'autel (de Lyon), a fait relever de son argent le temple de la déesse Tutelle et des thermes publics qui, depuis longtemps, croulaient de vieillesse. Il s'est ainsi acquitté, de bon coeur et comme il se doit, du voeu qu'il avait formé."
Périgueux,bloc remployé dans l'enceinte du Bas-Empire. © Claudine Girardy-Caillat.


Salle B vue vers l'ouest. La photographie est signée J.E.D. et datée de septembre 1987. Les vestiges sont restés pendant plusieurs années, exposés aux intempéries. DRAC Auvergne, service régional de l'archéologie.


Plan Louis Jarrier du 9 juillet 1902. 74 N 382 © Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques)


Mis au jour en 1982 à l'occasion de l'aggrandissement du parc, les vestiges se composent d'au moins trois piscines et de quatre salles sur hypocaustes. Les nombreux fragments de placage en marbre multicolores, les chapiteaux sculptés, les mosaïques et les enduits peints dont il est fait mention témoignent de la richesse du décor intérieur.
© Ulysse Cabezuelo


Latrines publiques des thermes de Saint-Romain-en-Gal (Rhône).
Musée de Saint-Romain-en-Gal © P. Veysseyre


Les premières restaurations. Royat, thermes antiques; MH 0006860; auteur : Durand © Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques), diffusion RMN.


Vue d'ensemble du complexe de Bliesbruck en cours de fouille sous la direction de Jean-Paul Petit © Conservation d'archéologie du Conseil général de la Moselle


Autrefois appelée la fontaine des Goutteux, la source Saint-Mart, qui jaillit à 29°, est réputée pour guérir l'arthrite, les rhumastismes, les maladies des reins et de la vessie et présente des propriétés cardiotoniques. Cette source fut redécouverte en 1875, mais déjà exploitée à l'époque romaine. C'est à proximité qu'ont été découverts les principaux vestiges des thermes gallo-romains.


Coupe géologique synthétique.
Les vestiges les plus importants des thermes gallo-romains ont été découverts à proximité des sources Saint-Mart; cependant des aménagements ont été observés aux abords des sources de Sainte Eugénie, César et Saint-Victor. A proximité de cette dernière selon le Docteur Petit, "on trouve un puits carré, formé de madriers de sapins de 1,20 m de longueur. De chaque côté, les madriers superposés s'enchevêtraient au moyen de baguettes et de rainures alternées... au dessous de cet ensemble et à 6 m de profondeur on découvrit un épais tuyau de plomb de 0,15 m de diamètre".
Ces quatre sources ont été redécouvertes au XIXe siècle. L'exploitation des sources Auraline et Velleda est plus récente.


En rose, propriétés de la compagnie :
2 : établissement César; 3 : casino; 4 et 4bis : magasins et chalets; 5 : poste; 8 : commissaire de police; 9 : buvette Saint-Mart; 10 : exposition des eaux; 11 : gymnase; 12 : kiosque à musique; SE : source Eugénie; SC : source César; SSM : source Saint-Mart; SSV : source Saint-Victor; R : ruines de l'ancien établissement romain.


Royat, Hôtel Servant ou Grand Hôtel. Pied droit en bronze (38 cm) d'une statue estimée à environ 2,50 m. Musée Bargoin © H. Dartevelle


Ceyrat, Montaudou. Plan des sondages, des vestiges mis au jour (noir) et des murs restitués (gris). Les murs et gradins du second théâtre sont en rouge. © Christian Le Barrier


Ceyrat, Montaudoux. En 2007, des prospections géophysiques ont permis de mettre en évidence une anomalie (zone de forte résistance électrique) correspondant à une masse de maçonneries situées en amont du théâtre. Cette anomalie a été sondée en 2008. Elle livre deux états de construction dont le dernier est apparenté au plan type d'un sanctuaire de tradition gallo-romaine. D'après un document Ginger BTP Solen © Christian Le Barrier


Ceyrat Montaudou. Vue de l'ouest. Il s'agit d'un mur puissant contreforté. © Christian Le Barrier


Ceyrat, Montaudou. Vue de l'est. Les fondations de gradins ont été découvertes en 2005 grâce aux sondages réalisés. Elles ont permis de valider l'hypothèse d'un édifice de spectacles. © H. Dartevelle


Ceyrat, Montaudou. Conservé sur 52 m de longueur et 5 m de hauteur, le mur des Sarrasins est l'un des rares vestiges antiques encore en élévation dans le bassin de Clermont-Ferrand. Sa fonction a suscité de nombreuses interrogations, sans que les recherches menées en 1950, en 1983 puis en 1991 n'aient permis de lever le voile. © Christian Le Barrier


Ceyrat Montaudou. Le chainage d'angle du contrefort a été récupéré. © Christian Le Barrier


La découverte d'un théâtre à Ceyrat a suscité un intérêt manifeste de la population et des élus © Serge Cordier


Proposition de restitution du théâtre dans son second état, soit au milieu du IIe siècle ap. J.-C. Conception scientifique C. Le Barrier. © Cours-Jus Production


La dimension des théâtres de Montaudou comparée à plusieurs références de la Gaule. © Christian Le Barrier


L'hypothèse de galeries de distribution de l'eau, formulée par P.-F. Fournier, en lien avec un château d'eau qui aurait été situé sous la cathédrale, est totalement remise en cause aujourd'hui. © Christian Le Barrier


La maçonnerie est constituée de petits moellons avec des assises de briques. Des joints de chaux blancs redessinent la forme des pierres. La galerie est couverte par une voute en plein cintre, qui porte encore des empreintes des planches du coffrage. Clermont-Ferrand, Place de la Victoire. © Christian Le Barrier


Parement, voute et galerie antiques. Clermont-Ferrand, rue Massillon. © Christian Le Barrier


Parement, voute et galerie antiques. Clermont-Ferrand, rue Massillon. © Christian Le Barrier


Ces voutes permettent d'élargir artificiellement la plate-forme sommitale de la butte sur laquelle repose l'ensemble monumental. Elles sont associées à un système de galeries. La galeri,e qui n'est pas visible, court derrière le mur soutenu par la double arcade au fond su caisson. © Christian Le Barrier


La recherche en cours : Christian Le Barrier et Daniel Parent © H. Dartevelle


Relevés au théodolithe des maçonneries antiques dans les caves. Clermont-Ferrand, rue Massillon. © H. Dartevelle


Les caves de la prison ont également été visitées ! © Christian Le Barrier


Le forum est situé à l'emplacement de la place de la Victoire et de la cathédrale, au sommet de la butte. Il s'inscrirait dans l'emprise de deux îlots, au croisement du cardo et du decumanus maximus, axes fondateurs de la ville.
Fond de carte : Orthophoto Plan, Clermont Communauté (convention 2005). © H. Dartevelle et C. Le Barrier


Rome, La Vigna Barberini. Reconstitution du système ayant permis de remodeler l'angle nord-est de la colline du Palatin et de créer une vaste terrasse artificielle sur laquelle fut dressé le corps septentrional du palais flavien.
© Françoise Villedieu et P. Veltri, Ecole française de Rome, 1999


Ces voutes permettent d'élargir artificiellement la plate-forme sommitale de la butte sur laquelle repose l'ensemble monumental.. Restitution 3D © Christian Le Barrier


Ces voutes permettent d'élargir artificiellement la plate-forme sommitale de la butte sur laquelle repose l'ensemble monumental.. Restitution 3D © Christian Le Barrier


Compte tenu de la hauteur des piédestaux, le pied de la statue devait arriver à hauteur du visage d'un adulte.
Clermont-Ferrand La gare routière. Diagnostic INRAP 2007, Guy Alfonso © Hélène Dartevelle


Clermont-Ferrand La gare routière. Diagnostic INRAP 2007, Guy Alfonso © Hélène Dartevelle


Détail du décor
Clermont-Ferrand La gare routière. Diagnostic INRAP 2007, Guy Alfonso © Hélène Dartevelle


Clermont-Ferrand La gare routière. Diagnostic INRAP 2007, Guy Alfonso © Hélène Dartevelle


Clermont-Ferrand La gare routière. Diagnostic INRAP 2007, Guy Alfonso © Hélène Dartevelle


L' aigle aux ailes déployées figuré sur la lanière de l'entre doigts est un attribut impérial.
Clermont-Ferrand La gare routière. Diagnostic INRAP 2007, Guy Alfonso © Hélène Dartevelle


Visite du chantier par les élus.
Clermont-Ferrand La gare routière. Diagnostic INRAP 2007, Guy Alfonso © Hélène Dartevelle


Clermont-Ferrand, Les Côtes de Clermont. L'étude du sanctuaire a été reprise récemment par Isabelle Fauduet et Bernard Clémençon. Vue du site en cours de fouille en 2003. © Bernard Clémençon


Clermont-Ferrand, Les Côtes de Clermont. L'étude du sanctuaire a été reprise récemment par Isabelle Fauduet et Bernard Clémençon. Vue de l'est, du site en cours de fouille en 2003. © Bernard Clémençon


Clermont-Ferrand, Les Côtes de Clermont. Statuaire antique. Ces fragments de jambes de cheval témoignent de la présence d'une statue équestre. © Fred Lafon


Clermont-Ferrand, Les Côtes de Clermont. Ce chapiteau comporte une représentation rare de protomés d'oursons insérés dans des feuilles d'acanthes. Reconstitution, Yves Connier. © Fred Lafon


Socle de statue avec patte d'animal (chien?). La présence d'un chien peut être associée à une représentation de Diane. Clermont-Ferrand, Les Côtes de Clermont. © Fred Lafon


Clermont-Ferrand, Les Côtes de Clermont. Fragment de colonne avec représentation de feuilles imbriquées. Elles sont bien connues dans la région (Mont-Dore, Clermont-Ferrand, La Sauvetat). © Fred Lafon


Clermont-Ferrand, Les Côtes de Clermont. Détail d'un chapiteau comportant une représentation rare de protomés d'oursons insérés dans des feuilles d'acanthes. © Fred Lafon


Mont-Dore (Puy-de-Dôme), complexe thermal romain du Mont-Dore. Fragment de colonne avec représentation de feuilles imbriquées. © Conseil Régional d'Auvergne, service régional de l'Inventaire.


Fond de carte : Orthophoto Plan, Clermont Communauté (convention 2005).


Maurice Busset, conservateur adjoint au musée de Clermont-Ferrand, début des années 1930 devant l'angle nord-ouest du temple. Collection Busset, Musée Bargoin.


Tours, rempart du Bas-Empire. Caesarodunum (colline de César) est la capitale du peuple gaulois des Turons. © Hélène Dartevelle


Périgueux, rempart du Bas-Empire. Vesunna ou Vésone est la capitale romaine du peuple gaulois des Petrocores. © Hélène Dartevelle


Ce tracé de l'enceinte du Bas-Empire a été dessiné par P.-F. Fournier. Il est aujourd'hui modifié en fonction des dernières découvertes. Son tracé s'étend davantage au sud, rendant caduque l'hypothèse de la porte sud.


Remployés dans l'édification de l'enceinte, les blocs d'architecture monumentale livrent des renseignements précieux sur les monuments publics du Haut-Empire. Clermont-Ferrand, Place de la Victoire. © Hélène Dartevelle


L'enceinte, les portes et les tours de Clermont en 1485. En rouge, l'enceinte et les portes du Bas-Empire. 2003 © Emmanuel Grélois


Dessin de l'album de M. de Laizer, 1822. La porte Terrasse y est dénomée "ancienne poterne des Chaussetiers".


Le tracé de l'enceinte est reporté sur fond cadastral napoléonien (1831). "L'emplacement des cinq portes est indiqué en noir. Les croix indiquent le tracé conjectural de l'enceinte gallo-romaine". D'après Desforges et al. 1970, fig. 7.


Sidoine Apollinaire (Caius Modestus Apollinaris Sidonius) est un noble gaulois qui épousa la fille de Avitus, préfet et futur empereur. Il est préfet de Rome et poète officiel, puis évêque en 471. Il se retire en Auvergne à partir de 461. Ses écrits constituent un précieux témoignage sur la Gaule.
Clermont-ferrand, église Saint-Saturnin ? Epitaphe de Sidoine Apollinaire. Dimensions : 74 x 39,5 x 19 cm. Musée Bargoin © H. Dartevelle


Parement interne. Clermont-Ferrand, 10 rue Boirot. Fouille Hadès 2009, Laurent D'Agostino © Hélène Dartevelle


Parement externe. Clermont-Ferrand, 10 rue Boirot. Fouille Hadès 2009, Laurent D'Agostino © Hélène Dartevelle


Décroutage et recherche du parement externe de l'enceinte du Bas-Empire. Clermont-Ferrand, 10 rue Boirot. Diagnostic INRAP 2008, C. Le Barrier. © H. Dartevelle


Fondations apparaissant dans les caves. Elles sont composées de blocs de dimensions importantes. Clermont-Ferrand, 10 rue Boirot. Fouille Hadès 2009, Laurent D'Agostino © Hélène Dartevelle


Fondations apparaissant dans les caves. Elles sont composées de blocs de dimensions importantes. Clermont-Ferrand, 10 rue Boirot. Fouille Hadès 2009, Laurent D'Agostino © Hélène Dartevelle


Extrait d'une peinture murale de Pompéï représentant un atelier de petite métallurgie. © Florence Monier, CEPMS


Clermont-Ferrand, rue du Chauffour.Fouille AFAN qui, date ? © Daniel Frascone


Clermont-Ferrand, rue du Chauffour.Fouille AFAN qui, date ? © Daniel Frascone


Clermont-Ferrand, Carré Jaude I. Fouille AFAN 1995 Sophie Hettiger © Yves Duterne


Clermont-Ferrand, place de la Victoire. Fouille AFAN, Philippe Arnaud © Hélène Dartevelle


Restitution d'une échoppe à proximité du sanctuaire.
Restitution PCR Augustonemetum © Cours-Jus Production


Chamalières, la Source des Roches. Drac Auvergne. Montage HD © Yves Duterne


Chamalières, la Source des Roches. Drac Auvergne. Montage HD © Yves Duterne


Traces de scie visible sur un plateau. Clermont-Ferrand, rue Kessler. Fouille INRAP 2007, Guy Alfonso. © Pierre Mille


Les traces des coutures sont encores visibles. Clermont-Ferrand, rue Kessler. Fouille INRAP 2007, Guy Alfonso. © H. Dartevelle d'après V. Montembeault


Les clous en métal ont laissé des traces d'oxydation. Clermont-Ferrand, rue Kessler. Fouille INRAP 2007, Guy Alfonso. © Pierre Mille


Les peigne à double endenture (pectinar) étaient des peignes de toilette, les grosses dents servaient au démêlage alors que les petites étaient utilisées pour l'épouillage et le peignage. Ce modèle en buis est assez courant. Leur façonnage était réalisé sur buis vert. Clermont-Ferrand, rue Kessler. Fouille INRAP 2007, Guy Alfonso. © Marcel Brizard


Dessin au trait. L'estampille SAERISSAT(VM) correspond au nom d'origine gauloise du fabricant de peigne. Clermont-Ferrand, rue Kessler. Fouille INRAP 2007, Guy Alfonso. © Marcel Brizard


Canalisation d'adduction d'eau. Clermont-Ferrand, rue Kessler. Fouille INRAP 2007, Guy Alfonso. © Pierre Mille


Traces de rabot visibles sur les deux rives du plateau. Clermont-Ferrand, rue Kessler. Fouille INRAP 2007, Guy Alfonso. © Pierre Mille


Vue en coupe. Clermont-Ferrand, rue Kessler. Fouille INRAP 2007, Guy Alfonso. © G. Alfonso


Ces chaussures en cuir de femme proviennent de la nécropole gallo-romaine des Martres-de-Veyre, située à une quinzaine de kilomètres d'Augustonemetum. Elle est connue pour l'exceptionnel état de conservation des sépultures, grâce à la présence de sources thermo-minérales. Musée Bargoin.© Hélène Dartevelle


Les fouilles ont été réalisées en 2007 par l'INRAP, en amont de la construction de la Maison Internationale des Etudiants par le Conseil Régional d'Auvergne. Fond de carte : Orthophoto Plan, Clermont Communauté (convention 2005). © H. Dartevelle


Clermont-Ferrand, La Pradelle. Fouille AFAN 2000, G. Alfonso. Musée Bargoin. © H. Dartevelle


Chaque boulangerie avait son four et ses moulins. Au premier plan le moulin avec le catillus et la meta. Pompéi, la boulangerie de Modeste © Patricia Carles


63 - Ceyrat, Le moulin de la Tranchère. Reconstitution d'une boulangerie romaine avec son four et son moulin. Journées Portes ouvertes 2009. © Jean-Claude Claval


63 - Ceyrat, Le moulin de la Tranchère. Reconstitution d'une boulangerie romaine avec son four et son moulin. © Jean-Claude Claval


Fond de carte : Orthophoto Plan, Clermont Communauté (convention 2005). © H. Dartevelle


Musée départemental de la céramique à Lezoux (63).
© Alain Maillot, Cg 63


Musée départemental de la céramique à Lezoux (63).
© Alain Maillot, CG 63


Le parcours archéologique a été inauguré en 2004 par le maire de Beaumont. © Yves Duterne


Le parcours archéologique "Les silhouettes du Chemin vert" présente les vestiges découverts dans ce secteur ces dernières années. Au fond, le puy de Dôme et à droite la commune de Beaumont. © Hélène Dartevelle


Le parcours "Les silhouettes du Chemin vert" présente les vestiges archéologiques découverts dans ce secteur ces dernières années. © Hélène Dartevelle


Orcines, Puy de Dôme. Cette agrafe en fer est l'un des rares témoins de scellement encore en place sur le site. Après l'abandon du temple, un grand chantier de récupération des agrafes en fer a été mis en oeuvre. Le temple a été ainsi exploré jusqu'aux fondations et les blocs de pierre ont été récupérés voire rejetés dans les pentes. © Hélène Dartevelle


Cette restitition qui date de près d'un siècle comporte des inexactitudes, cependant elle montre le caractère imposant du monument.
La terrasse orientale est soutenue par un puissant mur de 9 m de hauteur (à droite) rythmé de pilastres et sommé d'un entablement corinthien, conçue pour servir de podium au temple.


Découvert lors de la campagne de fouilles réalisée en 2003, ce bloc d'environ 1,20 m de hauteur comporte une dédicace à Mercure :
"En l'honneur de la maison divine, SSBP (??) au dieu Mercure, Lucius Molonius Aprilis (de la cité des) Leuques (a élevé ce piédestal) en exécution d'un voeu et de son plein gré".
© Dominique Tardy


Découvert en 1872 à l'occasion de la construction du premier observatoire de montagne, ie temple de Mercure a été fouillé en 1875 par l'architecte Louis-Clémentin Bruyerre, puis classé Monument Historique. On doit les fouilles suivantes à Ruprich-Robert en 1901-06, également inspecteur des monuments historiques, à l'occasion de la construction du chemin de fer En 1956, la construction du relais hertzien détruisit la partie sommitale. Il a fallu attendre les années 2000 pour reprendre des fouilles avec des chercheurs du CNRS, dans le cadre d'un programme de restauration et de mise en valeur du site élaboré par l'Etat et le CG63.


Ce vaste temple s'inscrit dans un rectangle de 3600 m². Il est caractérisé par une cella carrée, bordée par une galerie sur trois côtés et sur le quatrième, par un pronaos (entrée) flanqué de deux salles. On y pénétrait par un escalier monumental bloqué par deux massifs, depuis la terrasse supérieure du sanctuaire.
Les pèlerins accédaient aux terrasses méridionales par l'escalier d'accès de l'angle sud-est. La circulation intérieure était réservée aux officiants : par la salle "de la Dédicace", ils pouvaient descendre deux niveaux plus bas dans les exèdres. Ces niveaux inférieurs correspondaient à des caves, les exèdres constituant les contreforts du mur sud de la cella.
D'après J.-L. Paillet. © H. Dartevelle


Il s'agit d'un site de montagne particulièrement exposé où les éléments se déchainent parfois avec violence. Le temple de Mercure pouvait-il être accessible durant les mois d'hiver? © Hélène Dartevelle


Vue cavalière depuis l'angle sud-est. Aquarelle de Louis-Clémentin Bruyerre, 1875. DRAC Auvergne.


Les ruines du puy de Dôme sont fréquentées par des visiteurs... de tous horizons. Leur nombre s'élève à plus de 600.000 par an. © Hélène Dartevelle


Terrasse méridionale (ou cavea), vue de l'ouest, à laquelle on accédait depuis une première terrasse (à droite). A gauche, la volée d'escaliers conduit à la terrrasse supérieure orientale, en passant par la fenêtre de la salle "à la Dédicace" où étaient exposés des trésors. © Hélène Dartevelle


Vue zénithale du temple. Le bâtiment visible au nord, sur la partie sommitale du puy correspondrait à la chapelle Saint-Barnabé, mentionnée dans les textes. Aquarelle de Louis-Clémentin Bruyerre, 1875. DRAC Auvergne.


Fenêtre de la salle dite à la Dédicace, vue de l'intérieur de la pièce. Les pèlerins pouvaient voir de l'extérieur les trésors exposés.
© Globality


Objets découverts en 1874. Aquarelle de Louis-Clémentin Bruyerre, 1875. DRAC Auvergne.


Escalier intérieur dans "la salle de la Dédicace" et porte donnant sur les exèdres. Vue de l'est. Photographie de Auguste Audollent (1864-1943), BCIU.


Photographie de Auguste Audollent (1864-1943), BCIU. Vue depuis l'ouest. Ces niveaux inférieurs correspondaient à des caves, les exèdres constituant les contreforts du mur sud de la cella.


Photographie de Auguste Audollent (1864-1943), BCIU. Vue du sud-ouest. A droite, la fenêtre de la salle "à la Dédicace" et les escaliers accédant à la terrasse supérieure.


Le temple de Mercure était présent dans la ville au quotidien, visible dans l'enfilade des rues décumanes (rue orientées est-ouest) d'Augustonemetum.
Vue depuis la rue Saint-Genès. © Hélène Dartevelle


Ce temple succède à un temple plus ancien (Ier siècle), dont plusieurs blocs en arkose ent été retrouvés. Fouille du pronaos en 2004.© Dominique Tardy


Plaque en bronze gravée (L : 6,5 cm), dédiée au dieu Mercure et découverte dans la salle qui porte son nom :
"Aux puissances divines des Augustes et au dieu Mercure, Dumias Matutinius Victorinus a fait cette offrande". Musée Bargoin.
© Yves Duterne


Statuette de Mercure en bronze découverte sur le site (hauteur : 17,5 cm). Musée Bargoin. © Yves Duterne


Une campagne de fouilles a été programmée de 2001 à 2005, sous la conduite de D. Tardy et de J.-L. Paillet du CNRS, afin d'étudier le temple dans son ensemble. Cette photo, vue de l'ouest, montre les vestiges d'un prieuré des IXe-XIe siècles, installé dans les soubassements de la cella du temple gallo-romain.


Vue de l'est, sur les escaliers de la terrasse sud (cavea). Au fond, (la mer) le plateau des Combrailles.
© Yves Duterne


Vue du nord, depuis la cella sur la "salle à la Dédicace" et sur les terrasses sud.
© Yves Duterne


Clermont-Ferrand, Jaude 3. Guy Alfonso, INRAP. Vue de l'est. © Loïc de Kergouet, INRAP


Clermont-Ferrand, Jaude 3. Guy Alfonso, INRAP. Chapiteau, futs de colonnes et vasque en marbre. © Frédérik Letterlé






















































































































































