Dans les villes romaines, l'eau était très présente sur le domaine public (thermes, sanctuaires, latrines, fontaines) et dans les maisons (puits, thermes privés, bassins...).
L'approvisionnement était assuré par un aqueduc et sa distribution par divers types de canalisations (plomb, terre cuite, bois). Dans la perspective d'une bonne gestion de l'eau, son circuit pouvait être complexe et l'eau achevait son parcours dans les égouts pour en assurer la chasse.
L'aqueduc du Colombier à Chamalières
Il a été étudié récemment sur une portion de 56 m située en amont à 550 m d'altitude. Le lieu de captage est sans doute situé à proximité, dans le vallon du Colombier. Cet aqueduc, dont la construction a été réalisée au tout début de notre ère, aurait contribué à conduire l'eau à Augustonemetum. La ville était alimentée par un aqueduc sur piles dont on a très récemment découvert les vestiges en 2009. Le château d'eau qui devait distribuer l'eau au sommet de la butte n'a pas encore été identifié.
Des égayoirs
Deux bassins circulaires dont la vocation n'est toujours pas interprétée ont été découverts en bordure de la voie d'Agrippa à l'ouest de la ville. Leurs caractéristiques permettent de les rapprocher des pédiluves pour chevaux, plus connus dans l'est de la France sous le nom d'égayoir. Ces structures sont à associer aux nombreux relais qui jalonnent les routes dans l'Antiquité.
Christian Le Barrier, Philippe Arnaud
Traditionnellement, la ville aurait été créée lors de la fondation de la voie d'Agrippa Lyon/Saintes reliant la capitale des Gaules (Lyon) à Saintes, capitale de l'Aquitaine.
lire la suite...La création d'une ville nécessite en préalable une parfaite connaissance du milieu et de ses ressources. La construction d'un édifice public est en soi une vaste entreprise qui met en oeuvre des compétences humaines et une chaine d'activité : ouverture de carrière, déboisement, voie de chantiers, transport, acheminement, construction de fours métallurgiques, de fours à chaux, de fours à terre cuite, de charbonnières...
lire la suite...Deux systèmes d'orientations ont été mises en évidence, l'un NS/EO, sur la butte, déterminant des îlots rectangulaires d'environ 110 m par 90 m; l'autre oblique, dans le secteur ouest. Ce dernier est contemporain de la phase de réaménagement que connaît la ville au milieu du second siècle de notre ère.
lire la suite...Dans les villes romaines, l'eau était très présente sur le domaine public (thermes, sanctuaires, latrines, fontaines) et dans les maisons (puits, thermes privés, bassins...).
lire la suite...Des quartiers résidentiels se sont développés sur les versants de la butte aménagés en terrasse dès le début de l'Antiquité. Le plus important est celui qui occupe le versant oriental. Un autre quartier est identifié sur le piémont sud.
Les domus ou demeures de style, s'installent généralement en bordure du quartier monumental. Elles traduisent la position sociale de leurs habitants, notables de la ville et leur degré de romanisation, comme en témoigne la richesse des parures et des décorations.
lire la suite...