Le sanctuaire de plein air de La source des Roches à Chamalières est connu pour l'exceptionnelle série d'ex-voto qu'il a livré et plus récemment par la présence d'un bois sacré de chênes révélé par l'étude des pollens. Ces dépôts ont été pratiqués dès la fin du Ier s. av. J.-C. Dans l'état actuel de la recherche, ce sanctuaire est par conséquent le plus ancien connu dans le bassin de Clermont et qui a pu jouer un rôle dans la fondation d'Augustonemetum (le sanctuaire d'Auguste).
10000 fragments en bois ont été recueillis (hêtre et chêne), qui représentent environ 3500 ex-voto entiers. Ont été identifiés des personnages en pied, des bustes, des têtes et diverses parties du corps (seins, yeux, organes, bras, mains jambes, pieds...).
Malgré l'extrême variété des représentations, il faut noter la très forte proportion des jambes. Ce fait tendrait à prouver une spécialisation du sanctuaire dans les membres inférieurs. L'inscription portée sur une tablette en plomb est une indication sur le dieu gaulois présidant à la source et invoqué en tant que guérisseur: Maponos. Ces ex-voto étaient jetés dans le bassin de la source mais on peut imaginer que les sculptures à socle et les plaquettes peintes et inscrites étaient disposées à proximité du bassin pour être vues, à la fois par les pèlerins et les dieux.
L'eau a pu être bue, si l'on considère le grand nombre de gobelets retrouvés au fond de l'eau. D'autres offrandes (fruits, monnaies, fibules etc.) ont également été données à la source.
un sanctuaire a joué un rôle dans la genèse de la ville. Dans l'état actuel de la recherche, l'unique témoin contemporain de la période augustéenne, est la source des Roches à Chamalières (occupé à partir de la fin du 1er av. J.-C), connue pour l'exceptionnelle série d'ex-voto qu'elle a livré (renvoi biblio Romeuf Dumontet 2000) et plus récemment par la présence d'un bois sacré de chênes mis en évidence par l'étude des pollens (Prat Cabanis 2008). Cependant, on ne peut exclure qu'il ne fasse pas référence au premier temple situé au sommet du puy de Dôme ou à un autre temple d'Augustonemetum encore non identifié.
Adossé au puy de Montaudou sur la commune de Ceyrat, ce théâtre suburbain dominait la ville antique dont il n'était distant que d'1,5 km. C'était aussi un lieu de culte.
lire la suite...Culminant à 624 m, le sommet du plateau des Côtes de Clermont était occupé pendant la période gallo-romaine par un sanctuaire, qui dominait la ville d'Augustonemetum au nord. Découvert par Paul Eychart à la fin des années 1950, ce temple devait être associé à d'autres édifices publics, ainsi qu'à une petite agglomération développée en contrebas.
lire la suite...Le sanctuaire de plein air de La source des Roches à Chamalières est connu pour l'exceptionnelle série d'ex-voto qu'il a livré et plus récemment par la présence d'un bois sacré de chênes révélé par l'étude des pollens. Ces dépôts ont été pratiqués dès la fin du Ier s. av. J.-C. Dans l'état actuel de la recherche, ce sanctuaire est par conséquent le plus ancien connu dans le bassin de Clermont et qui a pu jouer un rôle dans la fondation d'Augustonemetum (le sanctuaire d'Auguste).
lire la suite...En 2009, l'étude des thermes de Royat-Chamalières est à l'ordre du jour dans le cadre de l'étude menée sur la ville d'Augustonemetum et de ses abords. Un bilan documentaire est entrepris, assorti d'une étude du bâti sur l'unique piscine conservée (C, plan Petit). Un premier constat montre le déficit de la conservation des informations et la nécessité de la révision des anciennes restaurations.
lire la suite...Il a été construit au milieu du IIe siècle ap. J.-C., au sommet du site exceptionnel du puy de Dôme, à 1435 m d'altitude. Il s'agit de l'un des plus grands sanctuaires de montagne de l'occident romain.
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