Emmanuel Grélois (historien) et Jean-Pierre Chambon (linguiste) ont étudié les noms de lieux (tardo)antiques de la commune de Clermont-Ferrand.
L'ensemble des toponymes donne une image exclusivement rurale mais fortement anthropisée. Toutefois ils témoignent d'une extension de l'agglomération au nord de la Tiretaine. Il s'agit de noms de terroirs globalement tardifs (Monteix : montagneux ; Les Paulines : pâturages ; Les Rivaux : vignoble etc.) plutôt conservés à l'ouest et un peu au nord (seulement deux : Chanturgue et Vinzelles) et de villae conservé par des noms (une vingtaine avec suffixe acum - formateur de villa et de fundum -, dont Molis entre le Pont de Naud et Les Paulines, Pourlhiat, Cussat, Montjuzet, Pommier, Bouys etc., les plus proches de la ville étant Fontgiève, Le Colombier, Galea). Le nom d'un fundum est attribué dès la mise en place du 1er cadastre et en théorie ne change pas même en cas de changement de propriétaire. Les toponymes de villae contribuent à montrer la romanisation forte imposée par l'élite foncière, plus avancée aux portes de la capitale que dans le reste de la cité et déjà remarquée en Limagne dès le Ier siècle ap. J .-C. à l'appui des travaux de prospection. L'absence de toponymes gaulois issus de noms de personnes converge vers cette hypothèse.
Avec la collaboration de J.-P. Chambon et E. Grélois
La butte de Clermont-Ferrand est un véritable « gruyère », perforé par de nombreuses caves superposées. Le premier niveau de cave est généralement bâti et correspond au rez-de-chaussée antique. Aménagées depuis la fin du Moyen Age, ces caves ont parfois recoupé ou réinvesti de la maçonnerie antique.
lire la suite...Les tessons de céramique sont les restes archéologiques les plus couramment rencontrés. Leur étude (céramologie) documente de vastes domaines de recherche sur la production et les échanges commerciaux, sur les gestes quotidiens et les pratiques cultuelles et funéraires (usure, dépôts et traces, bris volontaires, etc.), ainsi que sur le contexte de l'occupation.
lire la suite...L'étude des os d'animaux (archéozoologie) nous renseigne sur l'économie des sociétés. Elle identifie les espèces, examine les traces laissées par les pathologies ou l'action de l'homme. Elle livre des informations sur la consommation quotidienne, les pratiques alimentaires (boucherie et cuisine), l'artisanat, la prédation, les animaux domestiques et l'élevage mais également sur l'environnement.
lire la suite...Les mosaïques sont maintenant étudiées sous un jour nouveau. Au-delà des considérations esthétiques auxquelles elles étaient réduites, les archéologues et historiens s'intéressent aujourd'hui aux artisans -qui pouvaient être itinérants- mais aussi à leurs clients.
lire la suite...Epigraphie vient du mot grec qui veut dire « écrire sur ». De nombreuses inscriptions ont été gravées dans la pierre, le métal et sur divers objets de la vie quotidienne.
lire la suite...Dans la société romaine, les murs de la plupart des maisons et de certains édifices étaient revêtus d'enduits et peints. Par leur composition, le sujet et le type de pigments utilisés, les fresques historiées peuvent donner des indications sur leur technologie de mise en œuvre, sur la fonction de certaines salles et sur le statut de leurs occupants.
lire la suite...Le lapidaire regroupe un ensemble de blocs d'architecture monumentale isolés de leur contexte. L'analyse du style, du décor et du type des blocs conservés (base, colonne, chapiteau, pilastre, architrave…) peut conduire à la restitution des édifices monumentaux de la ville.
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lire la suite...Le monnayage intervient en Gaule à partir du IIIe siècle av. J.-C. Il s'agit de monnaies coulées qui seront ensuite frappées deux siècles plus tard. Après la conquête, en imposant sa monnaie à l'effigie des empereurs, Rome affirme alors sa puissance et son pouvoir dans toute la Gaule.
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