Les rites funéraires varient selon les époques et les sociétés. Contrairement à la Chrétienté où les cimetières se développent autour des églises, pendant l'Antiquité, les morts sont relégués en dehors de la ville. On trouve communément des nécropoles, des mausolées, voire des tombes isolées en bordure des routes en périphérie des agglomérations dont elles constituent les limites. Les sépultures d'enfants en bas âge ont un statut différent. On les inhume à part de la communauté, souvent à proximité d'habitat ou d'activités artisanales.
En Gaule romaine, la crémation est pratiquée de façon majoritaire au Ier siècle ap. J.-C. Pendant les siècles suivants elle est progressivement supplantée par l'inhumation, jusqu'à devenir exceptionnelle au IVè siècle.
5 zones apparaissent aux abords de l'agglomération. Les premières analyses réalisées conduisent à privilégier le terme « espace funéraire » au détriment de celui de « nécropole », ce dernier étant inapproprié au regard de la faible densité des vestiges.
L'inhumation était de règle pour les bébés. Il n'est pas d'usage, dit Pline (Histoire naturelle), de brûler les enfants à qui il n'a point encore percé de dents; et il ajoute : C'est une impiété qui souillerait une maison. On les inhume la nuit, à la lueur des flambeaux.
Leur sépulture peut être déposée en cercueil en bois, sous tuile ou en pleine terre et plus rarement dans des récipients en céramique, qu'ils soient entiers ou fragmentés (jatte, vase, dolium, vase ovalaire, amphore etc.). L'emploi de vases ovalaires en terre cuite apparaît bien comme une pratique arverne, puisque plus d'une douzaine de sépultures dites « en terrine » est recensée à Augustonemetum ainsi qu'à Lezoux dans le Puy-de-Dôme.
Grâce aux représentations humaines et aux inscriptions (épitaphes, signatures de potier, graffitis...), on peut parfois attribuer un visage ou un nom, voire un métier, à certains habitants d'Augustonemetum.
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La religion romaine s'est progressivement mélangée au substrat gaulois, ce qui a donné la religion gallo-romaine. Les notables se devaient toutefois de pratiquer le culte impérial et celui de Jupiter. Imposé par Rome, ce culte permettait à distance de faire respecter son pouvoir dans les capitales, à travers un empereur divinisé.
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Les rites funéraires varient selon les époques et les sociétés. Contrairement à la Chrétienté où les cimetières se développent autour des églises, pendant l'Antiquité, les morts sont relégués en dehors de la ville. On trouve communément des nécropoles, des mausolées, voire des tombes isolées en bordure des routes en périphérie des agglomérations dont elles constituent les limites. Les sépultures d'enfants en bas âge ont un statut différent. On les inhume à part de la communauté, souvent à proximité d'habitat ou d'activités artisanales.
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